18, place des Vosges - La vente inaugurale

samedi 04 mai 2024 à 14:00

Cela fait maintenant 10 ans que FauveParis vous accompagne dans la valorisation et la transmission de vos collections. Pour marquer cette première décennie, nous inaugurons un bureau d’estimation permanent sous les voûtes de la Place des Vosges, la place la plus ancienne de Paris, bâtie au XVIIe siècle en hommage à Henri IV puis à son fils Louis XIII. « FauveParis - 18, Place des Vosges » a été pensé comme un nouvel écrin, complémentaire de notre siège historique du Haut-Marais* où se dérouleront toujours nos expositions et ventes aux enchères. Au cœur de cette Place royale classée monument historique, nous vous accueillerons pour toute demande d’estimations et d’expertises de vos biens les plus précieux : bijoux, montres, œuvres et objets d’art, design, etc., avec ou sans rendez-vous. Nous serons également à votre disposition pour vous renseigner sur tous nos services : inventaires, successions, ventes aux enchères. Nous y exposerons également une sélection d’œuvres et objets de premier plan, choisis parmi les pièces les plus emblématiques qui nous sont confiées au fil des semaines. En voici un florilège, que nous vendrons aux enchères le 4 mai prochain. *49 rue Saint-Sabin, 75011 Paris

Exposition au 18 place des Vosges, du jeudi 25 avril au vendredi 3 mai de 11h à 19h. Vente au 49 rue Saint-Sabin, le samedi 4 mai à 14h.

Contacter Alexandra Ermakoff

01 55 28 80 90

aermakoff@fauveparis.com

Jean-Jacques Sempé (1932-2022)

LOT 32

15 000 / 20 000 €

Jean-Jacques Sempé (1932-2022)

Le Concert des Beatles, illustration originale pour la couverture du Pariscope du 13 octobre 1965, 1965

Encre de Chine et encres de couleurs sur papier signé en bas à droite

53 x 40 cm

En juin 1965, la Beatles-mania bat son plein. Les quatre garçons dans le vent entament à Paris leur tournée européenne. Nul doute que Sempé a en mémoire ce concert quand, quelques mois plus tard, il réalise cette illustration exceptionnelle pour la couverture du Pariscope du 13 octobre. Un numéro où René Goscinny signe un texte intitulé : « Vivent les interludes ». Sempé est-il inspiré par la présence de son complice et ami, avec qui il a créé Le Petit Nicolas ? Toujours est-il qu'il se fend d'une image irrésistible, bijou d'humour et d'esprit, qui n'a rien perdu de sa drôlerie soixante ans plus tard. Dans une salle d'opéra à l'italienne, un « band » de quatre jeunes garçons coiffés comme les Beatles donnent un concert endiablé. Dans la salle, contraste ! Smokings, noeuds papillon et robes de soirée. Le public huppé des concerts de musiques classiques se délecte, l'air pénétré... Pour renforcer ce qui n'aurait été qu'un décalage amusant, Sempé introduit à l'avant-plan un coup de projecteur sur un spectateur qui, dans la salle, se tourne vers ses deux voisines qui discutent. Visiblement contrarié, il leur intime le doigt devant la bouche de faire le silence et de le laisser apprécier cette si noble musique... Tout l'esprit de Sempé est là, et le délicieux parfum des sixties aussi. Ce dessin est historique. En 1965, Sempé n'a pas encore derrière lui les centaines de couvertures qu'il va dessiner durant sa carrière pour des magazines nationaux ou internationaux. C'est ici l'une de ses premières couvertures pour la presse généraliste. Elle est sans conteste à classer parmi les plus iconiques, à la hauteur des chefs-d’œuvres que le dessinateur réalisera ensuite pour Télérama et le New-Yorker.

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