Tout est sans doute parti d’un grand besoin d’air.
De prendre une profonde inspiration, de tout relâcher dans une profonde expiration (ok, on avoue, plusieurs membres de l’équipe FauveParis font du yoga). Gonfler les poumons, s’oxygéner, prendre de l’air, prendre l’air. D’ailleurs, l’air c’est tendance (voir la formidable campagne Air France « France is in the air »). Alors on a décidé d’apporter un peu d’air frais dans la maquette de ce magalogue, rafraîchie en cette rentrée. Et d’apporter le grand air à l’intérieur : un peu de nature, que diable ! Comme il aurait été incongru (et franchement logistiquement compliqué) de transbahuter le salon ultra confort de Jim Eldon pour Knoll au bois de Vincennes, on a décidé de faire entrer la forêt dans un salon. En cette période de chasse aux champignons, les pages qui suivent fleurent bon le sous-bois cosy, ambiance cocoon dans la forêt : esprit chic à la Adnet (le bureau de rêve), enchanteresque à la Isabelle Faure (voir sa magique table au perroquet) ou élégantissime à la Brandt (le grand classique de la console Art déco). You choose. À moins que vous ne préfériez la Porsche 997 (qui n’est pas rentrée dans le salon, on a dû la conduire jusqu’au bois de Vincennes, dur).
Mais je dois surtout vous parler d’une sacrée source d’inspiration : Alexandre Iolas. Danseur étoile complètement naïf face aux œuvres d’art, c’est son flair et sa sensibilité qui en ont fait l’un des plus grands marchands d’art de l’après-guerre. On aime son charisme, son audace, ses artistes, alors pour la première fois (et sans doute pas la dernière), on lui dédie un corner dans notre vente. Ne pas manquer sa bio passionnante, les lettres que lui écrivent ses protégés artistes, et quels artistes…
Enfin, on aura été bien inspirés de recruter notre ancien chaton Carine (ci-contre), qui prend la tête de notre nouveau service après-vente (oui, un peu comme chez Darty mais en plus glam). Elle vous chouchoutera, vous, acheteur ou vendeur ou curieux, pour toutes les questions que vous vous poserez après une vente. Et bien sûr, deuxième recrutement, celui de Diego Escobar, transfuge de Tajan (encore un !), qui ouvre notre bureau dans le sud : il se prête au jeu de nos questions « de l’arène » page 9 ; n’hésitez pas à aller lui poser les vôtres au 5 rue Cannau à Montpellier ! Sur une longue et lente inspiration, je vous laisse à présent tourner la page et découvrir cette nouvelle vente.