Penelope, 1958

Huile sur toile signée, titrée et datée au dos

195 x 97 cm

Ce tableau résume parfaitement l’état d’esprit du jeune peintre dans le Paris des années 1950. A cette époque, Calliyannis fréquente quotidiennement Serge Poliakoff, encore inconnu. A travers cette économie de moyens et cette palette aux couleurs restreintes, c’est tout l’imaginaire du Paris des années 1950 que Calliyannis nous invite à redécouvrir. Un imaginaire suggestif où le couteau de Nicolas de Staël et les aplats de l’ami Poliakoff se rencontrent, au cœur d’une figuration-abstraction mature et assumée. Après Paris, Londres et Amsterdam, c’est finalement New York et la galerie Pierre Matisse qui a définitivement ouvert les bras à l’artiste, lui permettant de conquérir les amateurs américains.
DJ

> Collection privée, Paris

> Catalogue de l’exposition “Neuf artistes grecs abstraits à Paris dans les années 1950”, Orangerie du Sénat, Paris, 2017, reproduit p. 11

> Neuf artistes grecs abstraits à Paris dans les années 1950, Orangerie du Sénat, Paris, du 7 au 18 septembre 2017