D'ici et d'ailleurs : de la "La Dolce vita" à "La Cité interdite"

lundi 08 décembre 2014 à 18:00

Art italien (archéologie, art moderne et contemporain, design) Arts d'Asie, art indo-portugais, arts premiers

Du vendredi 14 novembre au lundi 8 décembre du mardi au samedi de 13h à 21h Dimanche 7 décembre de 13h à 19h

Jean-Baptiste Lallemand (1716-1803)

LOT 40

3 000 / 4 000 €

Vendu 3 250 €

(Commissions d'achat incluses)

Jean-Baptiste Lallemand (1716-1803)

Vue de la Basilique de Maxence et Constantin à Rome avec un berger conduisant son troupeau

Gouache sur papier

37.3 x 49.5 cm

Plus de photos sur ce lien : https://www.dropbox.com/sh/a6a63ptsy4sq2rw/AAAQXt-SYl9Fg2zxUFuwz3Oga?dl=0

Rapport de condition

Petites mouillures en haut à droite dans le ciel

Notice

Originaire de Bourgogne, province dont les princes de Condé sont traditionnellement gouverneurs, c’est à leur haut patronage que Lallemand doit son installation à Paris en 1745. En 1747, il part pour l’Italie et se marie à Rome l’année d’après. Il rentre en France en 1761, se fixe un moment à Lyon, puis à Paris, avant de regagner Dijon. On lui doit l’illustration du Voyage pittoresque de la France et de la Description générale et particulière de la France publiées de 1784 à 1792 sous l’impulsion de Benjamin de La Borde qui représente les bâtiments et les coins les plus remarquables du royaume. Lors de son long séjour romain, Lallemand peint les ruines antiques et les monuments du baroque. Il aime peupler ses paysages clairs de personnages simples vaquant à leurs occupations, comme ici un berger, des passants et une femme jouant avec son enfant. L’artiste les place au premier plan de son dessin de façon à ce qu’ils ne soient aucunement dominés par la masse imposante de la basilique de Maxence et de Constantin. Le plus grand édifice de l’époque impériale et sans doute la plus grande salle de l’antiquité, la basilique bâtie au début du IVe siècle s’est écroulée après les tremblements de terre de 847 et de 1349. Seul le bas-côté Nord avec ses trois voûtes à caissons est resté debout. On connaît une autre gouache de Lallemand représentant la partie Ouest du monument (vente Christie’s, Paris, 23 mars 2006, lot 240).

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