Radiographie de carte à puce, 1987

Impression sur papier dévoilée en l’an 2000 dans le cadre d’un concours promettant une récompense d’1 million de francs au hacker qui parviendrait à pirater, par la seule logique, la célèbre invention de Roland Moreno
105 x 91 cm

On y joint une photographie argentique sur papier représentant l’inventeur posant devant cette radiographie accrochée dans son bureau pendant de nombreuses années - 11 x 15 cm

On distingue notamment sur cette radiographie :
- le compteur 8 bits qui peut passer de 0 à 255 afin de recharger les informations de la carte. Ce compteur examine l’une après l’autre les 256 positions de la mémoire. Dans une carte téléphonique, 96 positions étaient réservées à France Télécom (pour y inscrire le numéro de lot, la date de fabrication....). Les autres positions étaient destinées aux unités téléphoniques, 160 sont inscrites, mais des unités étaient “brûlées” dès l’usine pour obtenir le compte rond de 100 ou 50 unités sur les cartes.
- les huit plots de contact situés tout autour de la puce (carrés roses) qui ont une surface suffisante pour permettre la soudure de cette plaque de silicium à la pastille dorée en cuivre que l’ont voit sur les cartes
- la matrice-mémoire qui inscrit les données. Invisible à l’oeil nu, un bit a été imposé à France Télécom pour empêcher qu’on puisse “rafraîchir” les informations en les passant aux rayons X.

> Archives personnelles et familiales de Roland Moreno

> “Allez Roland, dis-nous tout”, SVM, mai 2000, reproduit en double page, pp. 60 & 61

Déchirures, traces d’humidité