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LOT 82

1 000 / 1 500 €

Ecilop (né en 1996)

Mon Drapo sur l’Institut de France, 2024

Tirage photographique sur papier cousu dans un encadrement de tissus de récupérations et chutes du drapeau de la performance, signé, titré et graffé au dos du châssis et de l’assemblage de tissus
Dimensions du tirage 90 x 120 cm
Dimensions de la toile 110 x 145 cm

110 x 145 cm

Depuis 2017, Ecilop peint en rappel des voitures de police renversées - comme le révèle son pseudonyme - aux allures enfantines sur les murs des villes, souvent le plus haut possible ! mais ce n’est pas tout... s’il faut souvent lever la tête pour observer ses œuvres, l’artiste s’exprime et s’organise aussi de manière souterraine : en 2023 il crée un appartement dans les “interstices” du métro parisien dans le cadre du projet “Précair’immo” s’affranchissant ainsi du prix des loyers parisiens et de la difficulté d’accès au logement via une entreprise immobilière déjantée (https://vimeo.com/99068748). Son art est politique et d’une pertinence que peu d’artistes contemporains atteignent : “Peindre en rappel, et plus largement la pratique du graffiti, permet de se réapproprier la ville d’une façon que je trouve cohérente, car on nous demande de vivre comme des fantômes et ça produit l’inverse. On nous demande de ne pas laisser de traces et ça en laisse” confie-t-il sur bewaremag.com (https://www.bewaremag.com/ecilop-graffiti/). À l’instar des surréalistes, Ecilop et son crew 1€, cherchent à renverser l’ordre établi par une proposition artistique radicale.
En 2022, Ecilop s’est “attaqué” à l’Institut de France dans le cadre d’une performance visant à remplacer le drapeau français par un étendard cousu de ses mains figurant un serpent la langue tirée, narguant les académiciens. Le texte accompagnant cette action, écrit par Sara Mychkine, commence ainsi :
“Nous habitons les interstices,
Les silences violant la loi de l’histoire.
Nos drapeaux noirs crèvent la gueule souterraine de Paris.
On grouille dans les creux, aux fissures des grands boulevards,
Sous les brèches de cette époque dite « moderne » qui nous laisse
La langue amère, le regard froid.
Que percevez-vous du peuple depuis vos trônes d’académiciens ?
Que savez-vous de nos langages ? De nos savoirs ? De notre soif -
de vivre hors de la chape de plomb que vous avez placée sur nos chants nomades ?”
De la poésie lorsqu’elle échappe au pouvoir ?”.
L’œuvre unique que nous vous proposons à la vente fait figure de véritable Manifeste.

Vente hors-série #411

samedi 13 avril 2024 à 15h00

Passerelles, de l’atelier à la rue curated by Simon Barjou-Morant

Exposition du samedi 6 avril au vendredi 12 avril de 11h à 19h, le samedi 13 avril de 10h à 10h30

Qu'on le nomme "graffiti", "art urbain", "street art"... l'a...

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