Dans un coin de la cour, 1980-1987

Huile sur toile signée, titrée et datée au dos

160 x 130 cm

“La meilleure de mes toiles est toujours celle que je vais peindre.”

Cette oeuvre témoigne du bouleversement que connaît l’oeuvre de Jean Rustin en 1971. Alors qu’une rétrospective lui est consacrée, la vision de l’ensemble des ses toiles le trouble. Il les juge “trop belles”. Le peintre entame alors sa recherche vers une peinture figurative sombre au style très personnel. Le corps devient le sujet central et exclusif de son oeuvre. Ses personnages n’ont pas d’identité, l’attention de l’artiste est portée à la peinture elle-même.

Avec cette toile, Jean Rustin cherche à bousculer, voire incommoder le spectateur : “L’immobilité engendre la frontalité. Si les personnages font quelque chose cela détend l’atmosphère. Je cherche l’immobilité complète.”

Cet artiste aux oeuvres controversées propose une peinture teintée d’obscurité, abordant des thèmes tels que la folie et la maladie.

> Galerie Jos Depypere, Kuurne (Belgique)

Encadrée