Maria Lopez la belle andalouse, 1986

Huile sur toile signée et datée en bas à gauche, titrée en bas à droite, contresignée, datée et titrée au dos

73 x 60 cm

René Nitkowski, de son nom officiel, naît en 1949 de l’union d’un mineur d’origine polonaise et d’une couturière française.
Alors que deux de ses frères et sœurs meurent en bas âge, il est frappé de myopathie à l'adolescence - une dégénérescence progressive des cellules musculaires - et se retrouve à 23 ans en fauteuil roulant. C’est alors qu’il commence à peindre. Autodidacte, il retranscrit sur la toile ou le papier les passions qui l’animent dans un style qui mêle poésie, humour et sentiments tragiques.
Séduit par l’art brut, notamment par les œuvres de ses mentors, Robert Tatin et Jean Dubuffet, il décide d’abandonner l’abstraction dans les années 1970. Il est alors soutenu par deux galeristes parisiens influents : Cérès Franco, dans un premier temps, puis Roland Vanuxem. Alors que sa palette tend à s’assombrir, les expositions s’enchaînent en France mais aussi à l’international : à New York, Montréal ou encore Lausanne. En 1993, le musée de Niort lui consacre une exposition rétrospective. Depuis sa mort, en 2001, plusieurs galeries et institutions lui ont rendu hommage, notamment la Halle Saint-Pierre à Paris.

"Au fond de moi-même, je suis un peintre expressionniste, je suis d'origine slave, mes grands amours sont Van Gogh, Goya, Maryan." Stani Nitkowski