Composition, 1955

Huile sur toile signée et datée en bas à droite

107 x 135 cm

> Collection privée, Londres

> Catalogue de l’exposition Neuf artistes grecs abstraits à Paris dans les années 1950, Orangerie du Sénat, Centre culturel hellénique, Paris - du 7 au 18 septembre 2017, p. 23, reproduit

> Neuf artistes grecs abstraits à Paris dans les années 1950, Orangerie du Sénat, Paris - du 7 au 18 septembre 2017

Après des débuts prometteurs au Caire, où il a été formé, Constantin Macris rejoint Paris. Mais la guerre contrarie ses projets et il rejoint les Forces Aériennes Helléniques pour combattre aux côtés des alliés. Ce n’est qu’en 1948 qu’il s’installe enfin à Paris et entre à l’atelier de Fernand Léger. La qualité de son travail convainc Pierre Loeb de l’exposer dans sa galerie, l’une des plus influentes dans le Paris d’après-guerre. En juin 1955, le magazine Constellation le mentionne parmi les dix noms de jeunes artistes à retenir, aux côtés d’Alechinsky, Corneille, Doucet ou Hantaï. À cette époque, Macris articule ses recherches autour des jeux de lumière du paysage urbain. Dans la capitale française, il rencontre son épouse, la sculptrice néerlandaise Pauline Eecen, avec qui il vit deux ans à Bergen, aux Pays-Bas, en 1959 et 1960. Son vocabulaire plastique s’enrichit considérablement au contact de la nature humide, des ciels gris et de la grande tradition de la peinture hollandaise.
DJ