Composition, 1957

Huile sur toile signée et datée au dos

H. 77 in L. 51 in

“Parmi les nombreuses tentatives actuelles de domination du monde (extérieur ou intériorisé) que nous pouvons rattacher à l’expérience spatiale, celle de Macris m’était connue déjà comme l’une des plus conscientes du fondement de l’acte de peindre sur la notion d’espace et sur celles complémentaires de mouvement et de temps et comme l’une des plus délibérément, et exclusivement, orientées par cette conscience. D’emblée, Macris avait atteint le sens subjectif d’une infinité telle qu’il lui fallut bientôt rétablir une certaine matérialité de l’espace et en raffermir l’objectivité à travers la sensation optique immédiate. Aussi dans ses œuvres les plus récentes, la concrétisation picturale de l’espace est plus intimement subordonnée à la perception et à la traduction des valeurs lumineuses et colorées, à leur maintenance et mise en forme dans des structures naturelles et à leur animation rythmique”. R.V. Gindertael, Cimaise, n°7-8 de juin-juillet-août 1956

> Collection privée, Paris