LOT 69
2 000 / 3 000 €
Sold 2 636 €
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Louise Barbu (1931-2021)
À la lisière des résonances, 1991
Huile sur toile signée et datée sur la tranche droite, contresignée et contredatée au dos, titrée sur une étiquette collée sur le châssis.
H. 28 3/4 in L. 23 5/8 in P. 0 in
Diameter: 0 in
Autodidacte, représentée par la galerie Iris Clert de 1975 à 1984, ayant fait le choix de la technique artistique traditionnelle à l’âge du minimalisme et de perpétuer les recherches abstraites au moment du retour à la figuration, Louise Barbu est une artiste absolument singulière, suivant son propre chemin.
Des végétaux qu’elle colle sur sa toile dans les années 60, elle ne retient bientôt que les contours, avec lesquels elle joue jusqu'à "tout déformer" pour parvenir à peindre dans les années 70, des formes qu’elle "ne rencontre plus". Des formes organiques faisant écho à Arp, Yves Tanguy, sensuelles, qui évoluent les unes au contact des autres et au fil du temps. Des formes autonomes, possédant à partir des années 80 leur propre système d’ombres et de lumières, qui aurait sans doute plu à Fernand Léger, et dont seule l’artiste a le secret.
Dans une pratique exigeante et quotidienne de la peinture, Louise Barbu est restée fidèle à l'abstraction biomorphique, qu'elle s'attelle à renouveler jusqu'à la fin de sa vie. En cela particulièrement, elle se détache de Georgia O’Keeffe avec laquelle elle partage une esthétique organique. Son apport à l’abstraction de la seconde moitié du XXe siècle est encore trop minimisé, sans doute plus pour longtemps.
Condition report
Manque de matière sur la tranche supérieure, très peu visible