FauveParis rugit dans Télérama

Qui a dit que les maisons de ventes aux enchères étaient poussiéreuses ? Lucie-Eléonore Riveron et Cédric Melado se feront un plaisir de vous prouver le contraire.
Car chez Fauve Paris, ancien atelier photographique du 11e arrondissement, les toiles du street artist Jef Aérosol côtoient aussi bien des peintures du XVIIIe siècle qu’un fauteuil signé Le Corbusier. Des ventes éclectiques pour un endroit peu conventionnel où tout est mis en œuvre pour que les néophytes ne disent plus que les enchères ne sont pas pour eux. Chaque mois, une vente donne lieu à une belle exposition de trois semaines (contre, souvent, une journée dans les autres maisons) à la scénographie soignée.
L’occasion pour les connaisseurs comme pour les curieux de voir les objets et de commencer à les imaginer chez eux. Et parce qu’il y a une première fois à tout, un mode d’emploi sous forme de BD explique le déroulé d’une vente à la fin du « magalogue », un support hybride qui fait office de catalogue et de magazine.

Les propriétaires des lieux ont pensé à tout pour mettre leurs clients à l’aise, y compris à un bar à vin, L’Abreuvoir, pour discuter librement autour d’un verre de vin biodynamique (5 €). Sans complexe

Agathe Malye

Retour à la liste des articles