Mes quatre vérités : un bizut au mazout

Vous l’ignoriez sûrement mais la vie en bord de mer n’est pas une sinécure (thermale) !

Premièrement, je ne m’attendais nullement à ce que mon innocente pêche quotidienne dans cet océan bleu pétrole ne se transforme en un tel calvaire. Aurai-je la force d’accorder un jour un pardon total aux responsables de ma nouvelle toilette ?

Secundo, j’ai appris à mes dépens que l’élégance féline est plus affaire de raffinerie que de raffinement. Mais encore faut-il avoir assez de tonneau pour saisir ce genre de subtilité et oser s’échauder « Pattes Debout » sans craindre l’eau froide !

Ensuite, délaissé pour un temps au profit des chiens et des loups, j’avoue vivre assez mal le creux de la vague et le souvenir lointain des embruns iodés. Au point de déclarer à chacun de mes congénères : «Chat libre, toujours tu chériras l’amer…».

Enfin, de retour à bon port après une longue errance sur cette mer d’huile, impossible de ne pas se décider à jouer un rôle moteur dans la lutte contre ces vieux fossiles sans énergie qui nous gouvernent (aïe !). Puissiez-vous ne plus jamais me regarder de la même manière désormais !

Lot 177 page 109

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