Immobiles, mes mobiles ?

Petite entorse à la règle pour cette rubrique tenue par notre fauvette du Café FauveParis : pour une fois il n’est pas question de gastronomie mais d’entrepreneuriat.

Vous aurez forcément remarqué dans les pages de ce magalogue la sculpture étonnante Black Elephant d’après Alexander Calder. L’artiste est mondialement connu pour ses mobiles suspendus aux plafonds ou posés dans des jardins et qui se meuvent avec grâce au gré des vents. Alexander Calder est le créateur de cet art du «mobile» (aussi appelé «stabile» lorsqu’il est posé sur un support), initié dans les années 1930 à l’heure où l’abstraction commence à sérieusement pointer son nez.

Pour Jean-Paul Sartre, le mobile est «une petite fête locale, un objet défini par son mouvement et qui n’existe pas en dehors de lui, une fleur qui se fane dès qu’elle s’arrête, un pur jeu de mouvement comme il y a de purs jeux de lumière».

Après 1945 et jusque dans les années 70, Calder crée des mobiles monumentaux (120 œuvres au total !) que l’on retrouve aujourd’hui aux quatre coins du globe. L’une d’entre elles est même exposée en permanence sur le parvis du Centre George Pompidou, c’est dire !

D’apparence inutiles et pourtant si terriblement indispensables, les mobiles vous imposent leur lenteur, invitent à la rêverie et parviennent à réveiller l’instinct poétique des plus grognons en leur tirant un sourire. Depuis début février, le Café FauveParis accueille et expose VOLTA, une jeune marque parisienne qui redonne vie aux mobiles. Otxo Amade et Mario Conti, les géniaux entrepreneurs de VOLTA, ont installé leur atelier lumineux au sous-sol du Café et y réalisent leurs mobiles décoratifs de façon artisanale, en n’utilisant que des matériaux français. Réalisés sur mesure ou issus des collections saisonnières de la marque, les mobiles et stabiles VOLTA sont exposés en permanence au Café FauveParis.

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