Peintre portugais, Francis Smith arrive au début du XXe siècle à Paris avec son compatriote Amadeu de Souza Cardoso. Dans le Montparnasse artistique de l’époque il peint avec douceur et sérénité, fixant sur la toile à la manière d’Utrillo pour Montmartre un Portugal fantasmé où il n’est quasiment jamais retourné : rues de Lisbonne, scènes de vie populaire… ce clown est sans doute lui aussi un souvenir de jeunesse, témoin de la saudade de Francis Smith.